D’un côté, Richard Allen s’inscrit dans cette tradition du Revival Folk des années 70, de l’autre, il puise dans le répertoire d’une école impressionniste ; un contrepoint parfait à cet ensemble, y incluant une belle part d’abstraction comme un folk qui se refuserait à une ligne claire. De ce métissage, de cette rencontre entre deux cultures, l’Angleterre et la France, naît un folk apatride, un univers singulier, une élégance rare et empathique.
Seul avec ses guitares ou accompagné de ses musiciens, Richard Allen vous livrera immanquablement ses pensées intimes et mettra des mots sur les vôtres.
D’accordage en accordage, on se laissera happer par la voix de ce britannique qui vous collera à la peau tout au long de son folk club ambulant. Le carcan d’un genre est trop étroit et réducteur pour la portée poétique de cet artiste, œuvrant dans la catharsis musicale.
Au croisement de Bert Jansch, d’Adrianne Lenker et de Sufjan Stevens, c’est une échappée inattendue qui vous attend.